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Saṃyutta Nikāya
— Les discours regroupés —
[ saṃyutta: groupe ]

Les discours du Saṃyutta Nikāya sont répartis en fonction de leur thème en 56 saṃyuttas, eux-mêmes regoupés en cinq vaggas.

Cliquer ici pour la liste des saṃyuttas en ordre alphabétique

Sommaire
(le clic sur chacun des titres dans la page permet de revenir ici)
Sagāthā Vagga (Saṃyuttas 1 à 11)
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11
Nidāna Vagga (Saṃyuttas 12 à 21)
12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21
Khandha Vagga (Saṃyuttas 22 à 34)
22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34
Saḷāyatana Vagga (Saṃyuttas 35 à 44)
35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 | 41 | 42 | 43 | 44
Mahā Vagga (Saṃyuttas 45 à 56)
45 | 46 | 47 | 48 | 49 | 50 | 51 | 52 | 53 | 54 | 55 | 56

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Liste des saṃyuttas en ordre alphabétique

Abhisamaya Saṃyutta (SN 13)
Abyākata Saṃyutta (SN 44)
Anamatagga Saṃyutta (SN 15)
Ānāpāna Saṃyutta (SN 54)
Anuruddha Saṃyutta (SN 52)
Asaṅkhata Saṃyutta (SN 43)
Bala Saṃyutta (SN 50)
Bhikkhu Saṃyutta (SN 21)
Bhikkhuni Saṃyutta (SN 5)
Bojjhaṅga Saṃyutta (SN 46)
Brahmā Saṃyutta (SN 6)
Brāhmaṇa Saṃyutta (SN 7)
Citta Saṃyutta (SN 41)
Devaputta Saṃyutta (SN 2)
Devatā Saṃyutta (SN 1)
Dhātu Saṃyutta (SN 14)
Diṭṭhi Saṃyutta (SN 24)
Gāmaṇi Saṃyutta (SN 42)
Gandhabba Saṃyutta (SN 31)
Iddhipāda Saṃyutta (SN 51)
Indriya Saṃyutta (SN 48)
Jambukhādaka Saṃyutta (SN 38)
Jhāna Saṃyutta (SN 34)
Jhāna Saṃyutta (SN 53)
Kassapa Saṃyutta (SN 16)
Kilesa Saṃyutta (SN 27)
Khandha Saṃyutta (SN 22)
Kosala Saṃyutta (SN 3)
Lābhasakkāra Saṃyutta (SN 17)
Lakkhaṇa Saṃyutta (SN 19)
Magga Saṃyutta (SN 45)
Māra Saṃyutta (SN 4)
Mātugāma Saṃyutta (SN 37)
Moggallāna Saṃyutta (SN 40)
Nāga Saṃyutta (SN 29)
Nidāna Saṃyutta (SN 12)
Okkanti Saṃyutta (SN 25)
Opamma Saṃyutta (SN 20)
Rādha Saṃyutta (SN 23)
Rāhula Saṃyutta (SN 18)
Sacca Saṃyutta (SN 56)
Sakka Saṃyutta (SN 11)
Saḷāyatana Saṃyutta (SN 35)
Sāmaṇḍaka Saṃyutta (SN 39)
Sammappadhāna Saṃyutta (SN 49)
Sāriputta Saṃyutta (SN 28)
Satipaṭṭhāna Saṃyutta (SN 47)
Sotāpatti Saṃyutta (SN 55)
Supaṇṇa Saṃyutta (SN 30)
Uppāda Saṃyutta (SN 26)
Vacchagotta Saṃyutta (SN 33)
Valāhaka Saṃyutta (SN 32)
Vana Saṃyutta (SN 9)
Vaṅgīsa Saṃyutta (SN 8)
Vedanā Saṃyutta (SN 36)
Yakkha Saṃyutta (SN 10)


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Sagāthā Vagga

Tous les suttas regroupés dans cette partie ont en commun de contenir des vers (gāthās). Ces vers se retrouvent souvent dans d'autres parties des tipiṭaka, essentiellement Theragāthā, Therīgāthā, Suttanipāta, Dhammapada et Jātakas. Il s'agit souvent de rencontres avec des êtres vivant dans d'autres plans d'existence.


Saṃyuttas 1 à 11
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11





1. Devatā Saṃyutta (81 suttas)

[devatā: deva, être céleste] Les suttas de ce saṃyutta correspondent à des échanges avec des êtres vivant dans des plans d'existence plus élevés.


Oghataraṇa Sutta (SN 1.1)
Le Bouddha explique comment il a traversé le torrent de l'avidité.
Upanīya Sutta (SN 1.3)
Courte vie.
Arañña Sutta (SN 1.10)
Bien que vivant dans la forêt, s'interdisant tous les plaisirs et ne mangeant qu'une seule fois par jour, ils sont radieux. Comment cela est-il possible? Qu'est-ce donc qui les rend si heureux?
Nandati Sutta (SN 1.12)
Les possessions matérielles constituent-elles le suprême bonheur?
Satti Vagga (SN 1.25)
Un arahant peut-il encore utiliser le mot 'je'?
Sakalika Sutta (SN 1.38)
Après avoir été blessé au pied par Devadatta, le Bouddha donne un exemple demaîtrise face aux sensations douloureuses et est loué pour cela par divers devas.
Dutiya Sutta (SN 1.59)
Quel est l'ami de l'homme? Qu'est-ce qui l'instruit? A quoi se plaît celui qui est délivré de toute souffrance?
Taṇhā Sutta (SN 1.63)
Qu'est-ce qui mène le monde? Quelle est cette chose qui a tout sous son contrôle?
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2. Devaputta Saṃyutta (30 suttas)

[deva: être céleste | putta: fils] Ici les suttas correspondent à des rencontres avec de jeunes devas.


Kāmada Sutta (SN 2.6)
Dialogue avec Kāmada, un deva qui trouve difficile de se mettre à la pratique.
Kakudha Sutta (SN 2.18)
Comment peut-on être sans joie et cependant sans affliction? Assis dans la solitude et satisfait?
Jantu Sutta (SN 2.25)
Le deva Jantu réprimande des bhikkhus dissipés.
Rohitassa Sutta (SN 2.26)
Rohatissa voulait parvenir à la fin du monde en marchant. Mais le Bouddha lui explique que c'est dans le corps que ça se passe.
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3. Kosala Saṃyutta (25 suttas)

Ce saṃyutta est consacré aux échanges avec le roi Pasenadi du Kosala, qui était profondément dévoué au Bouddha, et venait souvent chercher son conseil. Les thèmes abordés ici sont presque tous utiles aux personnes engagées dans la vie mondaine qui font face au défi de vivre une vie morale dans un monde de tentations. Le but visé ici est plus une renaissance heureuse que l'atteinte de Nibbāna. La tradition Sri Lankaise médiévale soutient que Pasenadi était un bodhisatta.


Attarakkhita Sutta (SN 3.5)
Le roi Pasenadi comprend ce que signifie être protégé.
Appaka Sutta (SN 3.6)
Le roi Pasenadi comprend les dangers de la richesse.
Atthakaraṇa Sutta (SN 3.7)
Le roi Pasenadi est dégoûté par l'immoralité de ses sujets.
Mallikā Sutta (SN 3.8)
Le roi Pasenadi et sa reine Mallikā font tous les deux la même découverte et la rapportent au Bouddha.
Doṇapāka Sutta (SN 3.13)
Le roi Pasenadi apprend à restreindre la quantité de nourriture qu'il ingère.
Saṅgāma Sutta (SN 3.14)
Le roi Pasenadi est défait par le roi Ajāsattu.
Saṅgāma Sutta (SN 3.15)
Le roi Pasenadi capture le roi Ajāsattu.
Appamāda Sutta (SN 3.17)
Y a-t-il une chose qui sécurise les bienfaits pour cette vie et pour les vies à venir?
Pabbatūpama Sutta (SN 3.25)
Le Bouddha enseigne au roi Pasenadi la conscience de l'imminence de la mort.
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4. Māra Saṃyutta (25 suttas)

Māra apparaît à la fois comme une personnification du mal, de la tentation, des passions, de la totalité de l'existence mondaine, de la mort et comme un deva vivant dans le plan d'existence des 'devas qui contrôlent les créations des autres' (paranimmitavasavattī). Il est souvent considéré qu'il peut prendre le contrôle de l'esprit de ceux qui lui laissent leur porte ouverte par leur négligence.


Nandati Sutta (SN 4.8)
Le Bouddha réfute Māra au sujet de ce qui produit la joie.
Sakalika Sutta (SN 4.13)
Māra tente de donner mauvaise conscience au Bouddha, qui se repose après avoir été blessé au pied par Devadatta.
Kassaka Sutta (SN 4.19)
Māra tente de confondre le Bouddha, sous la forme d'un fermier.
Sambahula Sutta (SN 4.21)
Māra tente de provoquer la confusion chez de jeunes bhikkhus en prenant la forme d'un vieux brahmane.
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5. Bhikkhuni Saṃyutta (10 suttas)

Tous les suttas de ce saṃyutta sont construits sur le même modèle, et relatent tous un dialogue entre Māra et l'une de ces bhikkhunis. Celui-ci échoue à comprendre que chacune d'elle est une arahant. La plupart des vers présents dans ce saṃyutta apparaissent également dans le Therīgāthā, l'ouvrage du Khuddaka Nikāya rassemblant les vers des bhikkhunis, mais parfois avec des différences notables dans l'attribution à diverses personnes dans diverses circonstances des mêmes strophes.


Āḷavikā Sutta (SN 5.1)
Māra suggère à la bhikkhuni Āḷavikā que la méditation est inutile et qu'il vaut mieux jouir des plaisirs sensuels.
Somā Sutta (SN 5.2)
Māra suggère à la bhikkhuni Somā que la libération ne peut être atteinte par une femme.
Kisāgotamī Sutta (SN 5.3)
Māra cherche à déstabiliser la bhikkhuni Kisāgotamī en suggérant qu'elle serait encore à la recherche d'un homme.
Vijayā Sutta (SN 5.4)
Māra tente de séduire la bhikkhuni Vijayā.
Uppalavaṇṇā Sutta (SN 5.5)
Māra tente d'effrayer la bhikkhuni Uppalavaṇṇā en lui rappelant une menace bien réelle.
Cālā Sutta (SN 5.6)
Māra demande à la bhikkhuni Cālā ce qu'il peut y avoir de mal à naître.
Upacālā Sutta (SN 5.7)
Māra demande à la bhikkhuni Upacālā où elle souhaite renaître.
Sīsupacālā Sutta (SN 5.8)
La bhikkhuni Sīsupacālā n'approuve aucune philosophie.
Selā Sutta (SN 5.9)
Māra tente de désarçonner la bhikkhuni Selā avec des questions métaphysiques.
Vajirā Sutta (SN 5.10)
Māra tente de désarçonner la bhikkhuni Vajirā avec des questions métaphysiques.
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6. Brahmā Saṃyutta (15 suttas)

Comme son nom l'indique, ce saṃyutta collectionne des interventions de Brahmā. Etant la suprême divinité du brahmanisme ancien, conçu comme le créateur de l'univers et vénéré par les brahmanes avec des sacrifices et des rituels, Brahmā est décrit différemment par le Bouddha, qui applique ce terme de Brahmā à toute une classe de devas de haut rang, vivant dans les plans d'existence de la forme (rūpa-loke).


Brahmāyācana Sutta (SN 6.1)
Juste après son éveil, Brahmā Sahampati visite le Bouddha pour le convaincre d'enseigner aux hommes.
Gārava Sutta (SN 6.2)
Juste après son éveil, le Bouddha passe le monde en revue, à la recherche d'un être qui pourrait être son instructeur.
Andhakavinda Sutta (SN 6.13)
Brahmā Sahampati offre quelques vers en éloge de la vie solitaire délivrée de la peur.
Parinibbāna Sutta (SN 6.15)
Un Brahmā, un souverain deva et deux arahants prononcent des vers à l'occasion de la mort du Bouddha.
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7. Brāhmaṇa Saṃyutta (22 suttas)

Les rencontres fructueuses du Bouddha avec des brahmanes sont ici réparties en deux groupes: le premier, collectionnant les dix premiers suttas, relate des histoires de brahmanes devenant des arahants, alors que dans le second les brahmanes deviennent simplement des disciples. Le Bouddha rejette leur idée selon laquelle on accède à ce haut status simplement par le moyen d'une naissance, et revient à la signification originale du mot 'brahmane' comme 'saint homme' et redéfinit ainsi le vrai brahmane comme un arahant.


Dhanañjānī Sutta (SN 7.1)
Le Bouddha indique ce qui mérite d'être tué.
Akkosa Sutta (SN 7.2)
Le Bouddha montre un exemple de maîtrise face à un individu colérique qui l'insulte, et explique comment il faut se comporter dans une telle situation.
Jaṭā Sutta (SN 7.6)
Qui peut démêler cette confusion?
Kasi Bhāradvāja Sutta (SN 7.11)
Le Bouddha explique comment un bhikkhu effectue un travail comparable aux labours, en réponse à un laboureur qui considère qu'un bhikkhu ne mériterait de manger qu'en ayant pris part aux labours.
Mahāsāla Sutta (SN 7.14)
Un touchant aperçu du chagrin que ressent un père lorsque ses fils ingrat ne l'honorent pas dans sa vieillesse. Le Bouddha a un moyen très efficace de régler la situation. Traitez bien vos parents.
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8. Vaṅgīsa Saṃyutta (12 suttas)

Le Bouddha a désigné Vaṅgīsa comme son disciple le plus accompli pour ses paroles inspirées.* Il était doué pour composer des vers spontanément. Les premiers suttas traitent de son combat contre sa susceptibilité aux charmes féminins et de sa ferme résolution de poursuivre l'entraînement, les suivants de son penchant à la vanité, dû à son talent naturel pour la poésie, et de sa volonté d'effacer ce trait de caractère. Il louangeait régulièrement le Bouddha et ses disciples principaux.


Ānanda Sutta (SN 8.4)
Vaṅgīsa demande à Ānanda des conseils sur la manière de ne pas être submergé par le désir.
Subhāsita Sutta (SN 8.5)
Vaṅgīsa explique en détail la description d'une parole bien prononcée donnée par le Bouddha.
Vaṅgīsa Sutta (SN 8.12)
Vaṅgīsa compose quelques vers, peu après sa libération.
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9. Vana Saṃyutta (14 suttas)

[vana: forêt] Ici chacun de ces suttas relate l'histoire d'un bhikkhu séjournant seul dans un maquis forestier et étant submergé par ses faiblesses. Le bhikkhu est rappelé à l'ordre, parfois à tort, par des êtres non-humains.


Viveka Sutta (SN 9.1)
Un bhikkhu se rend dans la forêt pour pratiquer, mais il se déconcentre. Un deva le ramène compassionnément à la raison.
Vajjiputta Sutta (SN 9.9)
Un bhikkhu enrage de rester seul dans la forêt alors qu'une fête tonne toute la nuit dans la ville.
Akusalavitakka Sutta (SN 9.11)
Un bhikkhu est dévoré par ses pensées malsaines. Un deva vient à son secours.
Pākatindriya Sutta (SN 9.13)
Des bhikkhus sont négligents et ne pratiquent pas la restreinte des sens. Ils se font réprimander par un devatā.
Gandhatthena Sutta (SN 9.14)
Un bhikkhu "vole" le parfum d'un lotus et se fait réprimander par un deva.
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10. Yakkha Saṃyutta (12 suttas)

Les yakkhas sont des spectres farouches, au comportement souvent malveillant, qui habitent dans des coins reculés, tels que forêts, collines ou grottes abandonnées. Ils sont décrits comme ayant des mines hideuses et un tempérament courroucé, mais ils peuvent devenir bienveillant, voire protecteurs, lorsqu'on fait preuve de respect à leur égard. Bien que vivant dans la souffrance, ils ont la capacité de s'éveiller, et ils peuvent atteindre les réalisations de la vie spirituelle.


Punabbasu Sutta (SN 10.7) {extrait}
Une mère yakkha explique à son fils Punabbasu pourquoi elle lui demande de se tenir tranquille.
Sudatta Sutta (SN 10.8)
Anāthapiṇḍika, le riche bienfaiteur qui ferait plus tard don du célèbre parc du bois de Jeta, rencontre le Bouddha pour la première fois.
Āḷavaka Sutta (SN 10.12)
Le yakkha Āḷavaka questionne le Bouddha.
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11. Sakka Saṃyutta (25 suttas)

Sakka est le chef de village des devas de Tāvatiṃsa, et un disciple dévoué du Bouddha. La plupart des suttas sont des épisodes de la vie de Sakka racontés par le Bouddha sous forme de fables. Sakka prône le commandement par des moyens respectant les règles de droiture. Il apparaît comme le disciple séculier idéal.


Dhajagga Sutta (SN 11.3)
Le Bouddha donne une méthode très simple pour éliminer peur et terreur lorsqu'on médite seul dans la forêt.
Vepacitti Sutta (SN 11.4) {extrait}
Dialogue en vers entre Sakka et Matāli sur la manière de réagir aux insultes de Vepacitti, le chef des asuras.
Vatapada Sutta (SN 11.11)
Lorsqu'il était humain, avant de devenir roi des devas, Sakka se fixa ces sept règles de conduite.
Chetvā Sutta (SN 11.21)
Sakka demande au Bouddha ce qui doit être tué.
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Bodhi leaf



Nidāna Vagga

Saṃyuttas 12 à 21
12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21





12. Nidāna Saṃyutta (93 suttas)

[nidāna: cause, source] Ce saṃyutta traite de paṭicca samuppāda, la loi d'apparition conditionnée des phénomènes qui offre une vision approfondie des mécanismes qui conditionnent les êtres dans leurs existences renouvelées et entretiennent cycliquement le développement de la souffrance. Comprendre cette exposition des causes de la souffrance est indispensable pour en être libéré.


Vibhaṅga Sutta (SN 12.2)
Une explication détaillée consistant en une définition de chacun des maillons de la chaîne d'apparition conditionnée (paṭicca samuppāda).
Kaccāyanagotta Sutta (SN 12.15)
Une explication profonde de ce qu'est et n'est pas la vue correcte, se ramenant finalement à la connaissance de paṭiccasamuppāda.
Acelakassapa Sutta (SN 12.17)
Kassapa rencontre le Bouddha pour la première fois, alors qu'il est encore un ascète sans vêtement. Il lui soumet le dilemme: dukkha est-elle due à soi-même ou à un autre?
Bālapaṇḍita Sutta (SN 12.19)
De la différence entre un arahant et un homme ordinaire, au-delà du fait qu'ils aient en commun de ressentir le plaisir et la douleur.
Paccaya Sutta (SN 12.20)
Paṭicca samuppāda, l'apparition conditionnée, est toujours en action, qu'un Tathāgata soit présent ou non pour l'enseigner. Lorsqu'elle est clairement comprise, la plupart des opinions erronées relatives au Soi disparaissent.
Upanisā Sutta (SN 12.23)
Une version de la chaîne de coproduction conditionnée plus longue que la version standard et incluant l'enchaînement de phénomènes menant à la libération à partir de dukkha.
Bhūmija Sutta (SN 12.25)
D'où viennent le plaisir et la douleur? Sāriputta rejette des idées fausses, puis le Bouddha apporte des précisions à Ānanda.
Cetanā Sutta (SN 12.38)
Le Bouddha explique le conditionnement de la conscience (viññāṇa) par les volitions mentales (saṅkhāra).
Upādāna Sutta (SN 12.52)
L'attachement est nourri par l'appétence. Une comparaison avec un bûcher permet de comprendre comment se produit cette alimentation, et ce que signifie faire cesser l'attachement.
Assutavā Sutta (SN 12.61)
L'attachement au corps est abandonné beaucoup plus facilement que l'attachement à l'esprit, mais l'esprit est beaucoup plus sujet à l'impermanence (et donc à dukkha), comme l'illustre la métaphore du singe. La compréhension de paṭicca samuppāda est le moyen d'y échapper.
Puttamaṃsūpama Sutta (SN 12.63)
Quatre allégories impressionantes pour comprendre comment il faut considérer les quatre nutriments desquels se nourrissent le corps et l'esprit.
Atthirāga Sutta (SN 12.64)
Comment l'appétence pour les quatre nutriments de l'être alimentent le cycle d'apparition conditionnée de l'existence et de la souffrance.
Nagara Sutta (SN 12.65) {extrait}
Comment la redécouverte du Dhamma par un bodhisatta est similaire à la redécouverte d'une ancienne cité.
Naḷakalāpī Sutta (SN 12.67) {extrait}
Sāriputta approfondit pour Mahākoṭṭhika l'analyse de la relation de conditionnement entre viññāṇa (conscience) et nāma-rūpa (esprit-matière).
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13. Abhisamaya Saṃyutta (11 suttas)

[abhisamaya: réalisation] L'objet est ici de faire l'éloge de l'atteinte du Dhamma, ou acquisition de l'oeil du Dhamma, i.e. sotāpatti, l'expérience qui transforme une personne en un noble disciple et lui assure la réalisation future de Nibbana dans un intervalle d'au plus sept vies, toutes menées dans le plan humain ou un plan supérieur. Tous les suttas de ce saṃyutta sont construits sur le même modèle: une comparaison entre deux quantités démesurément différentes.


Samudda Sutta (SN 13.8)
Le Bouddha donne une idée de la quantité de souffrance restant après l'expérience de sotāpatti, en rapport à celle qui a étouffé l'individu dans ses innombrables existences passées, et qui est comparable à un vaste océan.
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14. Dhātu Saṃyutta (39 suttas)

[dhātu: élément] Le terme 'élément' est ici appliqué à diverses sortes de phénomènes, se rapportant tantôt aux phénomènes de la perception, à des objets de concentration particuliers, aux éléments matériels...


Sagāthā Sutta (SN 14.16)
Qui se ressemble s'assemble. Mais attention, qui s'assemble finit aussi par se ressembler. Choisissez bien vos amis!
Dasakammapatha Sutta (SN 14.27)
Qui se ressemble s'assemble. Dix exemples d'associations.
Abhinanda Sutta (SN 14.35)
Rechercher la félicité dans les éléments ne mène pas à la libération.
Uppāda Sutta (SN 14.36)
Les éléments en tant que manifestation de la souffrance.
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15. Anamatagga Saṃyutta (20 suttas)

[anamatagga: dont le commencement est inconnu] Le thème ici est l'absence de limite dans l'étendue temporelle du saṃsāra, le but étant de situer l'enseignement du Bouddha dans son contexte cosmique, en révélant l'immensité de la quantité de souffrance qui a été éprouvée dans le passé.


Assu Sutta (SN 15.3)
Qu'est-ce qui est le plus grand: la quantité de larmes que vous avez pleurées au cours des transmigrations et des errances pendant un temps indéfini... ou la quantité d'eau qu'il y a dans les quatre océans?
Pabbata Sutta (SN 15.5)
Le Bouddha offre une allégorie qui défie l'imagination pour donner une idée de la longueur d'un kappa.
Daṇḍa Sutta (SN 15.9)
En l'absence de contact avec la connaissance de la réalité, on erre aléatoirement et indéfiniment dans le samsara.
Duggata Sutta (SN 15.11)
La compassion envers ceux qui souffrent a une intarissable source ici.
Sukhita Sutta (SN 15.12)
Et pourtant, cela ne vous a pas mené plus loin que là où vous en êtes à présent.
Tiṃsamatta Sutta (SN 15.13)
Qu'est-ce qui est le plus grand: la quantité de sang que vous avez versé au cours des transmigrations et des errances pendant un temps indéfini... ou la quantité d'eau qu'il y a dans les quatre océans?
Mātu Sutta (SN 15.14-19)
Où qu'on aille, il est en fait très difficile de rencontrer un inconnu.
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16. Kassapa Saṃyutta (13 suttas)

Le Bouddha désigna Mahākassapa comme son disciple le plus distingué dans l'observation des pratiques ascétiques. Bien qu'étant solitaire il n'ait pas été aussi proche du Bouddha que certains autres de ses principaux disciples, celui-ci avec une grande considération pour lui et faisait souvent son éloge. Après la mort du Bouddha, c'est Mahākassapa qui reprit la direction du Sangha et qui prit l'initiative de réunir le premier concile, par l'intermédiaire duquel existent les Tipiṭaka.


Candūpama Sutta (SN 16.3)
Le Bouddha explique à quelle condition un bhikkhu est apte à mendier parmi les villageois, puis à quelle condition l'enseignement du Dhamma d'un bhikkhu est pur.
Jiṇṇa Sutta (SN 16.5)
Le Bouddha fait rugir Mahākassapa.
Tatiya Ovāda Sutta (SN 16.8)
Mahākassapa constate la dégénérescence du Sangha. Le Bouddha souligne la responsablité des anciens.
Saddhammappatirūpaka Sutta (SN 16.13)
Mahākassapa fait part au Bouddha de sa consternation face à l'évidente dégénérescence du Sangha, et celui-ci lui explique comment l'enseignement authentique disparaitra. Malheureusement, l'histoire a confirmé ces prédictions.
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17. Lābhasakkāra Saṃyutta (43 suttas)

[lābha: gain, acquisition | sakkāra: honneur] Parce qu'il se dévoue à une vie austère de culture spirituelle, le bhikkhu peut être prématurément considéré comme une sainte personne et être le récipient d'offrandes et d'honneurs. La déviation fréquemment observée est que ces satisfactions sont considérées comme une mesure de la valeur spirituelle, et l'ego en vient à être inconsidérément renforcé. Le Bouddha considère ceci comme un dangereux écueil et fréquemment rappelle à ses disciples la présence de ce péril, pour les individus comme pour l'ensemble du Sangha.


Dāruṇa Sutta (SN 17.1)
Honneurs, acquisitions et élogent constituent un grand danger.
Kumma Sutta (SN 17.3)
Honneurs et acquisitions frappent tels le harpon d'un chasseur.
Mīḷhaka Sutta (SN 17.5)
Métaphore efficace pour ne pas s'attacher aux offrandes ou à la renommée.
Siṅgāla Sutta (SN 17.8)
Le Bouddha compare la fièvre des honneurs et acquisitions à la gale.
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18. Rāhula Saṃyutta (22 suttas)

Rāhula était le fils du Bouddha, né peu avant qu'il se lance dans sa recherche de l'Eveil. A l'occasion de son retour à Kapilavatthu, sa ville natale, un an après sa Sambodhi, Rāhula intégra le Sangha et fut ordonné bhikkhu à l'âge de sept ans. Le Bouddha fit son instruction, et il devint finalement un arahant.


Cakkhu Sutta (SN 18.1)
Le Bouddha enseigne à Rāhula anatta en rapport avec les organes des sens.
Rūpa Sutta (SN 18.2)
Le Bouddha enseigne à Rāhula anatta en rapport avec les objets des sens.
Viññāṇa Sutta (SN 18.3)
Le Bouddha enseigne à Rāhula anatta en rapport avec viññāṇa.
Saññā Sutta (SN 18.6)
Le Bouddha enseigne à Rāhula anatta en rapport avec saññā.
Taṇhā Sutta (SN 18.8)
Le Bouddha enseigne à Rāhula anatta en rapport avec l'appétence.
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19. Lakkhaṇa Saṃyutta (21 suttas)

Lakkhaṇa sert ici de faire-valoir à Mahāmoggallāna, le disciple le plus accompli en termes de pouvoir psychiques. Tous les suttas sont ici construits sur le même modèle: le Bouddha explique la cause kammique qui a engendré la souffrance dans laquelle sont plongés divers spectres vivant dans un plan d'existence différent, invisibles à ceux qui ne sont pas doués de pouvoirs supranormaux, mais perçus par Moggallāna.


Aṭṭhi Sutta (SN 19.1,2,10,11,16)
Mahāmoggalāna voit des yakkhas en souffrance et le Bouddha en explique la raison.
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20. Opamma Saṃyutta (12 suttas)

[opamma: analogie, allégorie] Les thèmes abordés ici sont variés, étant cependant généralement liés à l'entraînement du bhikkhu. Le dénominateur commun des suttas de ce saṃyutta est de proposer des allégories.


Kūṭa Sutta (SN 20.1)
Une comparaison pour comprendre comment l'ignorance est la racine ultime de tous les maux.
Nakhasikha Sutta (SN 20.2)
Une comparaison pour comprendre quelle est la proportion d'êtres humains dans l'univers.
Kula Sutta (SN 20.3)
Une comparaison pour comprendre que développer mettā est la meilleure des protections contre les esprits.
Okkhā Sutta (SN 20.4)
Une comparaison pour comprendre combien développer mettā est bien plus profitable que de faire des dons charitables.
Satti Sutta (SN 20.5)
Une comparaison pour comprendre que développer mettā est la meilleure des protections contre les esprits.
Āṇi Sutta (SN 20.7)
Une comparaison pour comprendre un des mécanismes par lesquels les enseignements du Bouddha en viennent à disparaître.
Kaliṅgara Sutta (SN 20.8)
Une comparaison des bhikkhus avec des guerriers.
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21. Bhikkhu Saṃyutta (12 suttas)

Les suttas de ce saṃyutta ont été prononcés par ou en référence à des bhikkhus.


Kolita Sutta (SN 21.1)
Mahāmoggallāna définit ce qu'est le Noble Silence en termes de jhānas.
Ghaṭa Sutta (SN 21.3) {extrait}
Sāriputta et Mahāmoggalāna se complimentent l'un l'autre.
Lakuṇḍaka Bhaddiya Sutta (SN 21.6) {extrait}
Ne pas se fier aux apparences: Lakuṇḍaka Bhaddiya est un grand homme.
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Bodhi leaf



Khandha Vagga

Saṃyuttas 22 à 34
22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34





22. Khandha Saṃyutta (159 suttas)

Les cinq khandhas ou agrégats d'attachement représentent cinq agrégats de phénomènes, auxquels le commun des mortels s'attache profondément, en les considérant dans leur ensemble comme son Moi. Ces cinq agrégats sont : Rūpa (matière/forme), Viññāṇa (conscience), Saññā (perception), Vedanā (sensation), et Saṅkhāra (fabrications). La perception de l'apparition et de l'extinction des khandhas constitue le référent ultime de la compréhension de la première noble vérité et est donc d'une importance centrale dans l'enseignement du Bouddha.


Hāliddikāni Sutta (SN 22.3)
Mahākaccāna explique une strophe en détail à Hāliddikāni: abandon de la demeure, délivrance de la société, intimité, abandon des plaisirs, des attentes et des conflits.
Samādhi Sutta (SN 22.5)
Après avoir rappelé le rôle primordial joué par la concentration, le Bouddha applique la loi d'apparition conditionnée aux cinq khandhas et définit ce que sont leur origine et leur cessation.
Paṭisallāṇa Sutta (SN 22.6)
Après avoir rappelé le rôle primordial joué par l'isolement, le Bouddha applique la loi d'apparition conditionnée aux cinq khandhas et définit ce que sont leur origine et leur cessation. Sutta quasi-identique au précédent.
Upādāparitassanā Sutta (SN 22.7)
Le Bouddha explique comment l'attachement au Soi à travers les khandhas mène à l'agitation, et comment se défaire de cette dernière.
Bhāra Sutta (SN 22.22)
Chacun de nous porte de lourds fardeaux. Quels sont-ils? Comment s'en débarrasser?
Natumhāka Sutta (SN 22.33)
Une allégorie intéressante pour comprendre comment considérer le non-Soi en rapport aux khandhas.
Attadīpa Sutta (SN 22.43)
Soyez vous-mêmes votre propre refuge, n'ayez d'autre refuge.
Soṇa Sutta (SN 22.49)
Le Bouddha déclare que toute tentative de comparaison résulte d'une compréhension erronnée de la réalité.
Upaya Sutta (SN 22.53)
Comment la conscience s'attache aux khandhas et comment son détachement produit la délivrance.
Bīja Sutta (SN 22.54)
Une allégorie intéressante pour comprendre l'attachement de la conscience aux khandhas.
Upādānaparipavatta Sutta (SN 22.56)
Le Bouddha applique le schéma des quatre nobles vérités aux khandhas.
Sattaṭṭhāna Sutta (SN 22.57)
Le Bouddha applique le schéma des quatre nobles vérités, augmenté du triplet (attrait, inconvénient, évasion) aux khandhas, puis énonce trois manière d'investiguer les phénomènes.
Sammāsambuddha Sutta (SN 22.58)
Le Bouddha explique quelle est la différence entre un Sammāsambuddha et un arahant.
Anattalakkhaṇa Sutta (SN 22.59)
Peu après son premier discours, le Dhammacakkappavaṭṭhana Sutta, le Bouddha expose le non-Soi pour la première fois dans le monde, aux mêmes cinq premiers bhikkhus, ce qui leur permet d'atteindre arahatta.
Khajjanīya Sutta (SN 22.79) {extrait}
Dans cet extrait, le Bouddha offre une explication de la dénomination des khandhas.
Ānanda Sutta (SN 22.83)
Ānanda répète l'enseignement qui lui a permis de devenir sotāpanna.
Vakkali Sutta (SN 22.87) {extrait}
Le Bouddha donne à Vakkali, souffrant, une leçon célèbre: 'Celui qui voit le Dhamma me voit'.
Khemaka Sutta (SN 22.89) {extrait}
Khemaka explique avec deux allégories comment, bien qu'il se soit désidentifié des cinq khandhas, il lui reste des résidus de croyance au Soi.
Pheṇapiṇḍūpama Sutta (SN 22.95)
Cinq comparaison pour comprendre la nature vide des cinq khandhas.
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23. Rādha Saṃyutta (46 suttas)

Ce saṃyutta est un appendice du précédent, dans le sens où tous les suttas qu'il contient concernent les khandhas. Un certain nombre de suttas sont identiques à des suttas du Khanda Saṃyutta, avec pour seule différence qu'ils sont adressés à Rādha. Il y a également un grand nombre de répétitions avec de petites modification d'un sutta à l'autre.


Satta Sutta (SN 23.2)
A la demande de Rādha, le Bouddha définit ce qu'est un être par un jeu de mots, et offre l'allégorie des châteaux de sable.
Sotāpanna Sutta (SN 23.7)
Le Bouddha donne une définition de Sotāpatti basée sur la compréhension des khandhas.
Māra Sutta (SN 23.11)
Le Bouddha donne une définition inattendue de Māra.
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24. Diṭṭhi Saṃyutta (96 suttas)

[diṭṭhi: vue, opinion] Ce saṃyutta est également une extension du Khandha Saṃyutta. Le point commun à ces suttas est l'affirmation selon laquelle les différentes opinions apparaissent à cause de l'attachment aux cinq khandhas. Il y a également un grand nombre de répétitions dans ce saṃyutta.


Etaṃ mama Sutta (SN 24.2)
L'origine de la croyance au Soi dans les khandhas.
So attā Sutta (SN 24.3)
L'origine de la croyance à un Soi éternel après la mort, dans les khandhas.
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25. Okkanti Saṃyutta (10 suttas)

[okkanti: entrée] Ce saṃyutta explique, en rapport à dix classes de phénomènes (sens et leurs objets, sensations, volitions etc.), par quelle attitude on peut parvenir à sotāpatti (entrée dans le courant). Une distinction est faite entre ceux qui sont guidés par la conviction et ceux qui sont guidés par la sagesse.


Vedanā Sutta (SN 25.5,1,2,3,4)
Le Bouddha donne une condition suffisante concernant la connaissance des sensations pour avoir l'assurance de réaliser sotāpatti dans cette présente vie.
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26. Uppāda Saṃyutta (10 suttas)

[uppāda: produisant] Ce saṃyutta explique, en rapport à dix classes de phénomènes (sens et leurs objets, sensations, volitions etc.), que tout est souffrance, et que l'extinction des phénomènes est l'extinction de la souffrance.


Cakkhu Sutta (SN 26.1,2,3,4,5)
Les organes des sens ne sont rien que souffrance. Leur disparition est nécessaire à l'extinction de la souffrance.
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27. Kilesa Saṃyutta (10 suttas)

[kilesa: impureté, avidité] Ce saṃyutta expose, en rapport à dix classes de phénomènes (sens et leurs objets, sensations, volitions etc.), quelles sont les impuretés de l'esprit.


Cakkhu Sutta (SN 27.1,2,3,4,5)
Le désir et l'avidité envers les organes des sens sont des impuretés auxquelles il faut renoncer.
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28. Sāriputta Saṃyutta (10 suttas)

Ici encore, la répétition est de mise. Sāriputta explique à Ānanda comment il entre et émerge des neuf réalisations méditatives, sans laisser survenir de pensées égotiques.


Vivekaja Sutta (SN 28.1-9)
Sāriputta explique à Ānanda à quoi il a passé sa journée.
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29. Nāga Saṃyutta (50 suttas)

[nāga: serpent, dragon] Dans ce saṃyutta sont décrits les nāga, des dragons, êtres ressemblant à des serpents, puissants et mystérieux. Ils sont considérés dans la tradition bouddhique comme résidant dans les Himalayas, sous la terre, et au fond des océans. Ils peuvent prendre forme humaine, de manière temporaire.


Suddhika Sutta (SN 29.1)
Quatre types de nāgas selon leur type de naissance.
Paṇītatara Sutta (SN 29.2)
Quatre types de nāgas et leurs rangs selon leur type de naissance.
Suta Sutta (SN 29.7,8,9,10)
Une série de quatre suttas expliquant comment un individu renaît parmi les nāgas. Le titre est difficile à relier au contenu.
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30. Supaṇṇa Saṃyutta (46 suttas)

Les supaṇṇas sont les ennemis jurés des nāgas, des oiseaux de proies qui s'attaquent aux plus imprudents d'entre eux et les dévorent.


Suddhika Sutta (SN 30.1)
Quatre types de supaṇṇas selon leur type de naissance.
Haranti Sutta (SN 30.2)
Les différents types de supaṇṇas et leurs proies chez les nāgas, selon leur type de naissance.
Dvayakārī Sutta (SN 30.3,4,5,6)
Comment un individu renaît parmi les supaṇṇas
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31. Gandhabba Saṃyutta (112 suttas)

[gandha: odeur] Les gandhabbas sont des devas de rang inférieur, souvent décrits comme des musiciens célestes résidant dans les plantes parfumées et les fleurs.


Suddhika Sutta (SN 31.1)
Les différents types de gandhabbas selon leurs habitats.
Sucarita Sutta (SN 31.2)
Comment un individu renaît parmi les devas gandhabbas.
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32. Valāhaka Saṃyutta (57 suttas)

[valāhaka: nuage de pluie] Les valāhaka sont des devas qui résident dans les nuages et qui décident du temps qu'il fait.


Suddhika Sutta (SN 32.1)
Les différents types de devas valāhaka résidant dans les nuages.
Sucarita Sutta (SN 32.2)
Comment un individu renaît parmi les devas devas valāhaka résidant dans les nuages.
Sītavalāhaka Sutta (SN 32.53-57)
Pourquoi il se met à faire froid parfois.
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33. Vacchagotta Saṃyutta (55 suttas)

[-gotta: à, pour] Vaccha était un errant qui venait souvent voir le Bouddha pour lui poser des questions, généralement d'ordre philosophique. Finalement convaincu, il devint un bhikkhu puis un arahant. Les suttas de ce saṃyutta correspondent à la période où il se faisait son opinion. Il y a ici aussi un grand nombre de répétitions.


Rūpa Aññāṇa Sutta (SN 33.1-5)
L'absence de connaissance de Rūpa en tant que cause de l'apparition des opinions spéculatives erronées.
Rūpa Adassanādi Sutta (SN 33.6-55)
50 suttas sur les khandhas en tant que causes de l'apparition des opinions spéculatives erronées.
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34. Jhāna Saṃyutta (55 suttas)

[jhāna: absorption de concentration] De nombreuses séries de déclinaison d'un même sutta, variant les différents aspects de la concentration et les manières de les permuter.


Samāpattimūlakaṭhiti Sutta (SN 34.11)
La réalisation des niveaux de concentration en rapport à la capacité à se maintenir à ces niveaux.
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Saḷāyatana Vagga

Saṃyuttas 35 à 44
35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 | 41 | 42 | 43 | 44





35. Saḷāyatana Saṃyutta (248 suttas)

[saḷāyatana: organes des sens] Les six bases des sens, divisées en six bases internes (les organes des sens) et six bases externes (leurs objets) fournissent un cadre d'analyse des phénomènes qu'on peut comparer à celui des khandhas. Ainsi, le Saḷāyatana Saṃyutta et le Khandha Saṃyutta ont un certain nombre de suttas correspondants. Le Saḷāyatana Saṃyutta apporte cependant ses particularités, notamment le thème de la restreinte des sens.


Abhinanda Sutta (SN 35.20)
Celui qui continue à se complaire dans les objets des sens ne peut être délivré de la souffrance.
Sabba Sutta (SN 35.23)
Le Bouddha donne une définition du 'Tout'.
Pahāna Sutta (SN 35.24)
Le Tout en tant que phénomène devant être abandonné.
Āditta Sutta (SN 35.28)
Un discours du Bouddha qui a permis à 1000 bhikkhus, qui étaient auparavant des adorateurs du feu, de devenir tous arahants en une seule fois.
Avijjāpahāna Sutta (SN 35.53)
Que doit-on comprendre, que doit-on percevoir pour abandonner l'ignorance (avijjā) et faire apparaître la connaissance correcte (vijjā)?
Sabbupādānapariññā Sutta (SN 35.60)
Une leçon sur la compréhension complète de tout attachement.
Migajāla Sutta (SN 35.63)
Migajāla demande au Bouddha: de quelle manière est-on un individu séjournant seul, et de quelle manière est-on un individu séjournant avec un compagnon?
Avijjāpahāna Sutta (SN 35.80)
Y a-t-il une chose dont l'abandon entraîne l'abandon de l'ignorance, et l'apparition de la connaissance vraie?
Lokapañhā Sutta (SN 35.82)
Une définition originale invitant à l'effort de ce qui est considéré comme le monde.
Puṇṇa Sutta (SN 35.88) {extrait}
Puṇṇa fait preuve d'un grand esprit de tolérance.
Pamādavihārī Sutta (SN 35.97)
Ce que signifie vivre négligemment et vivre vigilamment.
Samādhi Sutta (SN 35.99)
Le Bouddha rappelle l'importance fondamentale de la concentration (samādhi), puis explique quelle observation elle rend possible.
Paṭisallāna Sutta (SN 35.100)
Le Bouddha rappelle l'importance fondamentale de l'isolement, puis explique quelle observation il rend possible.
Bhāradvāja Sutta (SN 35.127)
Piṇḍola Bhāradvāja donne des instructions au roi Udena pour maintenir une vie de chasteté.
Rūpārāma Sutta (SN 35.136)
Ceux qui prennent plaisir dans les objets des sens n'ont pas compris leur nature réelle et se contraignent à souffrir de leur impermanence.
Atthinukhopariyāya Sutta (SN 35.153) Pali+Français
Le Bouddha explique comment observer les trois sources de ce qui est désavantageux en relation aux organes des sens, dans le but de pouvoir déclarer avoir atteint la libération finale.
Samudda Sutta (SN 35.228) Pali+Français
Le Bouddha explicite ce qu'on appelle 'océan' dans la discipline des êtres nobles, en rapport aux six sens et à leurs objets respectifs.
Samudda Sutta (SN 35.229) Pali+Français
Le Bouddha donne une autre définition de ce qu'est 'l'océan' dans la discipline des êtres nobles, et souligne pourquoi seuls peu parviennent à le franchir.
Bāḷisikopama Sutta (SN 35.230)
Comment éviter d'être prit par le crochet de Māra, comme un poisson attiré par un hameçon.
Koṭṭhika Sutta (SN 35.232)
Sāriputta explique à Mahākoṭṭhika que l'origine de notre problème ne réside ni dans les facultés sensorielles ni dans leurs objets respectifs, mais dans les habitudes mentales.
Āsīvisopama Sutta (SN 35.238)
Un homme sage n'a pas de meilleur recours que de fuir quatre serpents venimeux et divers autres dangers menaçants pour traverser vers l'autre rivage, vers la sécurité.
Kummopama Sutta (SN 35.240)
L'histoire d'une tortue et d'un chacal permet d'illustrer comment il faut se protéger des états mentaux malsains, qui sont sans cesse prêts à apparaître.
Vīṇopama Sutta (SN 35.246)
Le Bouddha explique comment abandonner la non-restreinte des sens, puis offre l'allégorie du boeuf pour comprendre comment elle fonctionne, et enfin l'allégorie du vina.
Chappāṇakopama Sutta (SN 35.247) {extrait}
Une métaphore très parlante expliquant les effets sur l'esprit de l'absence de retenue par rapport aux organes sensoriels, et l'extrême confusion qui en découle. Chacun peut y comprendre clairement l'intérêt et la nécessité d'une telle retenue.
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36. Vedanā Saṃyutta (31 suttas)

[vedanā: sensation] La sensation joue un rôle important dans l'enseignement du Bouddha, puisqu'elle est décrite comme conditionnant immédiatement l'appétence, cette dernière étant considérée comme la cause de la souffrance, et devant être éliminée. Vaincre les réactions automatiques aux sensations est ainsi nécessaire, et la connaissance de celles-ci présente donc une grande importance.


Samādhi Sutta (SN 36.1)
Comment la compréhension de la nature des sensations mène à Nibbāna.
Sukha Sutta (SN 36.2)
Comment la compréhension de la nature des sensations mène à la cessation de la passion.
Pahāna Sutta (SN 36.3)
Comprendre les sensations en éradiquant les tendances sous-jacentes qui apparaissent avec elles est nécessaire pour atteindre la libération.
Pātāla Sutta (SN 36.4)
Le Bouddha distingue l'individu ordinaire du noble disciple par la capacité à faire face aux sensations douloureuses.
Daṭṭhabba Sutta (SN 36.5)
Le Bouddha explique comment chacun des trois types de sensations doit être considéré pour obtenir une vision correcte libératrice.
Salla Sutta (SN 36.6)
Comment un individu sans pratique est doublement frappé lorsqu'il entre rencontre la douleur, parce qu'il ne connaît pas l'évasion correcte de la souffrance.
Anicca Sutta (SN 36.9)
Les caractéristiques des sensations, en premier lieu leur impermanence.
Phassamūlaka Sutta (SN 36.10)
Les différents types de sensations apparaissent et cessent, conditionnées par le contact, comme dans l'allégorie des bâtons.
Rahogata Sutta (SN 36.11)
Le Bouddha explique que bien qu'elles aient des caractéristiques différentes, toutes les sensations, puisqu'elles font partie des phénomènes conditionnés, ont la caractéristique de dukkha. Il explique ensuite comment les phénomènes conditionnés cessent par paliers.
Ākāsa Sutta (SN 36.13)
Divers types de sensations apparaissent dans le corps, tout comme différents vents apparaissent dans le ciel.
Agāra Sutta (SN 36.14)
Divers types de sensations apparaissent dans le corps, tout comme différents types clients dorment dans une maison d'hôte.
Ānanda Sutta (SN 36.15)
Ānanda demande ce que sont les sensations, leur origine et leur cessation, le chemin qui y mène, leur attrait, leur danger et l'évasion de l'emprise.
Pañcakaṅga Sutta (SN 36.19)
Le Bouddha présente un même sujet (ici les sensations) de différentes manières. Les sages acceptent la diversité des vues, tandis que ceux qui s'attachent aux vues ont tendance à fomenter des querelles.
Sīvaka Sutta (SN 36.21)
Le Bouddha explique que pour la grande majorité, l'expérience présente ne peut être décrite seulement en termes de résultats des actions passées (kamma).
Aṭṭhasata Sutta (SN 36.22) Pali+Français
Ce sutta explique vedanā de sept manières différentes, en créant deux, trois, cinq, six, dix-huit, trente-six ou cent huit catégories.
Nirāmisa Sutta (SN 36.31)
Le Bouddha expose divers degrés de bonheur, du plus instable au plus élevé.
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37. Mātugāma Saṃyutta (34 suttas)

[mātugāma: femme] Les suttas de cette section ont les femmes pour objet. Le Bouddha y explique ce qui rend une femme attirante pour un homme, les types de souffrance qui touchent seulement les femmes, et les qualités morales qui mènent une femme à une bonne ou une mauvaise existence future. Anuruddha y apparaît souvent, car sa maîtrise de la connaissance des destinées des êtres l'amène à questionner le Bouddha sur ces sujets.


Mātugāma Sutta (SN 37.1)
Ce qui fait qu'une femme est attirante pour un homme (dans le contexte du mariage).
Vaḍḍhī Sutta (SN 37.34)
Comment une femme grandit-elle dans le noble développement?
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38. Jambukhādaka Saṃyutta (16 suttas)

Les suttas de ce saṃyutta comportes des questions posées par Jambukhādaka à Sāriputta sur divers sujets. Chaque sutta, mis à part le dernier, se termine par une éloge du sentier octuple.


Kimatthiya Sutta (SN 38.4)
Dans quel but pratique-t-on l'art de vivre enseigné par le Bouddha?
Āsavapañhā Sutta (SN 38.8)
Que sont les āsavas (impuretés)?
Dukkhapañhā Sutta (SN 38.14)
Sāriputta décrit trois types de souffrance.
Dukkarapañhā Sutta (SN 38.16)
Sāriputta décrit ce qui est difficile à réaliser dans l'enseignement du Bouddha.
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39. Sāmaṇḍaka Saṃyutta (16 suttas)

Ici, les suttas sont en tous points identiques à ceux du précédent saṃyutta, à l'exception du lieu et de la personne à qui ils s'adressent: Sāmaṇḍaka.


Avijjāpañhā Sutta (SN 39.9)
En quoi consiste avijjā (ignorance)?
Taṇhāpañhā Sutta (SN 39.10)
En quoi consiste taṇhā (appétence)?
Upādānapañhā Sutta (SN 39.12)
En quoi consiste upādāna (attachement)?
Dukkarapañhā Sutta (SN 39.16)
Sāriputta décrit ce qui est difficile à réaliser dans l'enseignement du Bouddha.
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40. Moggallāna Saṃyutta (11 suttas)

Les neuf premiers suttas décrivent la lutte de Mahāmoggallāna pour l'éveil. Le Bouddha le visite à chaque fois en utilisant ses pouvoirs supranormaux pour être présent et le guider malgré la distance qui les sépare. Les deux derniers suttas sont des discours faits par Moggallāna à des devas.


Paṭhamajhānapañhā Sutta (SN 40.1,2,3,4)
Moggalāna raconte sa lutte pour maîtriser le premier jhāna, et comment le Bouddha lui est venu en aide.
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41. Citta Saṃyutta (10 suttas)

Le Bouddha avait désigné Citta le maître de maison comme son meilleur disciple séculier en ce qui concerne l'exposition du Dhamma, et les suttas qui se trouvent ici le montrent. Etant un anāgāmi maîtrisant parfaitement le quatrième jhāna, il enseignait aux bhikkhus qui le visitaient.


Isidatta Sutta (SN 41.3) {extrait}
Face aux invitations de Citta et aux éloges que lui adressent les anciens bhikkhus, y voyant sans doute le danger souvent mis en évidence par le Bouddha, Isidatta fait le choix de quitter la région sans jamais y revenir.
Kāmabhū Sutta (SN 41.6)
Citta pose des questions à Kāmabhū au sujet de la cessation des perceptions et des sensations.
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42. Gāmaṇi Saṃyutta (13 suttas)

[gāmaṇi: chef de village] Dans cette collection de suttas, tous les interlocuteurs du Bouddha sont des chefs de toutes sortes.


Tālapuṭa Sutta (SN 42.2)
Le meneur d'une troupe de théâtre est désillusionné par le Bouddha quant aux résultats de la performance de la comédie en termes de kamma et de naissance future.
Yodhājīva Sutta (SN 42.3)
Très similaire au sutta précédent dans ce samyuttta. Un chef guerrier qui s'en remettait à la tradition de sa caste est désillusionné par le Bouddha quant aux résultats de la mort sur le champ de bataille.
Asibandhakaputta Sutta (SN 42.6)
Le Bouddha explique à l'aide d'allégories que les lois régissant le kamma et la renaissance sont tout aussi inviolables que la loi de la gravité, et qu'aucune prière ne peut sauver ni maudire qui que ce soit.
Khettūpama Sutta (SN 42.7) {extrait}
Pourquoi le Bouddha enseigne-t-il le Dhamma dans son intégralité à certains et pas à d'autres? Celui-ci répond avec l'allégorie des trois champs.
Saṅkhadhama Sutta (SN 42.8)
Le Bouddha questionne un disciple de Nigaṇṭha Nāṭaputta (fondateur du jainisme) sur la manière d'enseigner de ce dernier. Il montre comment une déviation, même mineure, à la manière d'énoncer les préceptes moraux empêche ses disciples de comprendre par eux-mêmes comment les manquements peuvent être rachetés.
Kula Sutta (SN 42.9)
Mahavira, fondateur du jainisme, persuade un des ses disciples d'aller voir le Bouddha pour lui poser un dilemme qui lui semble insoluble, et ainsi essayer de nuire à sa réputation.
Bhadraka Sutta (SN 42.11)
Un enseignement simple et clair pour le chef de village du nom de Bhadraka, permettant de comprendre quelle est la cause de la souffrance.
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43. Asaṅkhata Saṃyutta (44 suttas)

[a-saṅkhata: in-conditionné] Ce saṃyutta expose les différents chemins de pratique qui mènent à l'inconditionné (a-saṅkhata), i.e. Nibbāna. Nibbāna est ensuite désigné de 32 manières, et le texte semble indiquer que chacun des chemins de pratique devrait être détaillé pour chaun des épithètes. Dans ce cas, ce saṃyutta contiendrait 1848 suttas.


Kāyagatāsati Sutta (SN 43.1 à 11)
Le Bouddha définit ce qu'est l'inconditionné (asaṅkhata) et énonce différents aspects du chemin permettant d'y parvenir.
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44. Abyākata Saṃyutta (11 suttas)

[a-byākata: non déclaré] L'objet ici est d'expliquer pourquoi le Bouddha n'a adopté aucun des principes philosophiques qui étaient largement débattus entre les enseignants spirituels de son époque. Toutes ces vues métaphysiques sont rejetées parce qu'elles présupposent l'existence du Soi.


Khemā Sutta (SN 44.1) {extrait}
La bhikkhuni Khemā explique au roi Pasenadi du Kosala comment les spéculations sur le sort du Bouddha après la mort sont vaines.
Kutūhalasālā Sutta (SN 44.9)
Le Bouddha explique ce qui sustente un être entre le moment de la mort et celui de la naissance, par une allégorie avec le feu.
Ānanda Sutta (SN 44.10)
Le Bouddha refuse de déclarer à Vacchagotta si le Soi existe ou non, puis explique pourquoi à Ānanda.
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Mahā Vagga

Saṃyuttas 45 à 56
45 | 46 | 47 | 48 | 49 | 50 | 51 | 52 | 53 | 54 | 55 | 56





45. Magga Saṃyutta (180 suttas)

[magga: chemin, sentier] Ce saṃyutta regroupe des suttas qui exposent l'octuple sentier.


Avijjā Sutta (SN 45.1)
L'ignorance engendre tous les états mentaux malsains, et la connaissance correcte engendre tous les états mentaux bénéfiques.
Upaḍḍha Sutta (SN 45.2)
Célèbre sutta dans lequel le Bouddha déclare à Ānanda que l'amitié bienfaisante constitue en réalité la totalité du chemin.
Jāṇussoṇibrāhmaṇa Sutta (SN 45.4) {extrait}
Le brahmane Jāṇussoṇi et son char tout blanc inspirent au Bouddha une riche allégorie.
Vibhaṅga Sutta (SN 45.8)
Une exposition détaillée du noble octuple sentier.
Gaṅgāpeyyāla Vagga 1 (SN 45.91 à 102)
Douze suttas construits sur le même modèle, comparant le mouvement d'un fleuve vers l'océan et celui d'un bhikkhu vers Nibbāna, à l'aide du noble sentier.
Gaṅgāpeyyāla Vagga 2 (SN 45.103 à 114)
Douze suttas quasi-identiques à ceux de la série précédente, ne variant que par la description des caractéristiques des constituants du noble sentier. Un bon exemple de série de répétitions dans le Saṃyutta Nikāya.
Gaṅgāpeyyāla Vagga 3 (SN 45.115 à 126)
Douze suttas quasi-identiques à ceux de la série précédente, ne variant que par la description des caractéristiques des constituants du noble sentier. Un bon exemple de série de répétitions dans le Saṃyutta Nikāya.
Gaṅgāpeyyāla Vagga 4 (SN 45.127 à 138)
Douze suttas quasi-identiques à ceux de la série précédente, ne variant que par la description des caractéristiques des constituants du noble sentier. Un bon exemple de série de répétitions dans le Saṃyutta Nikāya.
Appamādapeyyāla Vagga (SN 45.139 à 148)
Une série de neuf suttas ne variant que par leur introduction qui contient à chaque fois une comparaison différente pour illustrer combien la diligence est une qualité importante.
Bala Sutta (SN 45.149)
Ce sutta adopte la même structure que les dizaines précédentes, et est introduit par la réponse à la question: sur quelle base, sustenté par quoi un bhikkhu pratique-t-il le noble sentier?
Bīja Sutta (SN 45.150)
Ce sutta adopte la même structure que les dizaines précédentes, et est introduit par la réponse à la question: sur quelle base, sustenté par quoi un bhikkhu qui pratique le noble sentier grandit-il dans les états mentaux bénéfiques?
Rukkha Sutta (SN 45.152)
Ce sutta adopte la même structure que les dizaines précédentes, et est introduit par l'allégorie de l'arbre penché.
Megha Sutta (SN 45.157)
Ce sutta adopte la même structure que les dizaines précédentes, et est introduit par l'allégorie du nuage de pluie.
Nadī Sutta (SN 45.160)
Ce sutta adopte la même structure que les dizaines précédentes, et est introduit par l'allégorie du fleuve s'écoulant vers l'est.
Ogha Sutta (SN 45.172) {extrait}
Les quatre inondations qui entraînent l'être loin de l'émancipation.
Yoga Sutta (SN 45.173) {extrait}
Le noble sentier comme moyen de se défaire des quatre jougs.
Upādāna Sutta (SN 45.174) {extrait}
Le noble sentier comme moyen de se défaire des quatre attachements.
Gantha Sutta (SN 45.175) {extrait}
Le noble sentier comme moyen de se défaire des quatre noeuds.
Anusaya Sutta (SN 45.176) {extrait}
Le noble sentier comme moyen de se défaire des sept tendences sous-jacentes.
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46. Bojjhaṅga Saṃyutta (184 suttas)

[bojjhaṅga: facteur de l'Eveil] Les bojjhaṅgas sont les facteurs mentaux qui, comme leur nom l'indique, conditionnent l'Eveil. Ils peuvent être distingués en deux classes: ceux qui activent et ceux qui restreignent. Ils sont juxtaposés en antithèse aux cinq entraves.


Āhāra Sutta (SN 46.51)
De ce qui développe et ce qui dissipe les cinq entraves et les sept facteurs de l'Eveil.
Aggi Sutta (SN 46.53) {extrait}
Les sept facteurs d'éveils sont ici divisés en deux catégories, l'un d'entre eux siégeant à part. Selon l'état présent de l'esprit, ou bien trop mou, ou bien excité, la cultivation de certains facteurs est à privilégier et celle d'autres à proscrire.
Mettāsahagata Sutta (SN 46.54) {extrait}
Comment pratiquer les Brahmā-vihāras en conjonction avec les facteurs de l'Eveil.
Saṅgārava Sutta (SN 46.55)
Saṅgārava veut savoir pourquoi les enseignements et chants qu'il a appris dans le passé ne lui reviennent pas toujours.
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47. Satipaṭṭhāna Saṃyutta (104 suttas)

[satipaṭṭhāna: établissement de l'attention] On ne trouve pas ici d'exposé détaillé de la pratique des satipaṭṭhānas, pour lequel il faut se référer soit au Satipaṭṭhāna Sutta du Majjhima Nikāya, ou au Mahāsatipaṭṭhāna Sutta du Digha Nikāya. Les satipaṭṭhānas constituent l'activité mentale correcte d'un bhikkhu et devraient être pratiqués de manière ininterrompue.


Sakuṇagghi Sutta (SN 47.6)
Une allégorie mettant en scène un oiseau de proie et une caille est l'occasion d'expliquer le danger de la négligence. Celui qui se laisse aller aux plaisirs des sens le paie cher.
Makkaṭa Sutta (SN 47.7)
Une allégorie mettant en scène un singe se prenant dans un piège. Celui qui se laisse aller aux plaisirs des sens le paie cher.
Bhikkhunupassaya Sutta (SN 47.10)
Le Bouddha expose une méthode très utile et peu souvent entendue pour gérer les pensées distrayantes pendant la méditation.
Cunda Sutta (SN 47.13)
Ānanda est chagriné par la mort de Sāriputta. Le Bouddha lui rappelle que chacun doit faire un refuge de soi-même en pratiquant les satipaṭṭhānas.
Ukkacelā Sutta (SN 47.14)
Le Bouddha commente la mort de Sāriputta et de Mahāmoggallāna.
Sedaka Sutta (SN 47.19)
L'allégorie des deux acrobates explique comment on se protège soi-même et comment on protège les autres par la pratique.
Janapadakalyāṇī Sutta (SN 47.20)
L'allégorie de la plus belle femme de la contrée et du bol d'huile permet de comprendre comment considérer la pratique de l'attention tournée vers le corps.
Sati Sutta (SN 47.35)
Le Bouddha nous exhorte à être satos et sampajānos, et nous explique ce que cela signifie.
Chanda Sutta (SN 47.37)
Les satipaṭṭhānas mènent à Nibbāna par l'abandon du désir.
Vibhaṅga Sutta (SN 47.40)
Un exposé relativement succinct des quatre satipaṭṭhānas.
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48. Indriya Saṃyutta (178 suttas)

[indriya: faculté] Le mot indriya a un sens large et désigne diverses classes de phénomènes. Il peut désigner les cinq facultés spirituelles, les six facultés sensorielles, les cinq facultés affectives, les trois facultés liées à la connaissance finale, ou bien une triade composée de la faculté féminine, la faculté masculine et la faculté vitale. Ces facultés sont appelées indriyas parce qu'elles exercent un pouvoir dans une sphère particulière d'activité ou d'expérience donnée, tout comme Indra (deva-roi de qui elles tirent leur nom) exerce le pouvoir sur les devas.


Vibhaṅga Sutta (SN 48.10)
Un exposé des cinq facultés spirituelles (indriyas).
Vibhaṅga Sutta (SN 48.38)
Un exposé des cinq facultés affectives (indriyas), qui sont mises en correspondence avec les trois types de vedanā.
Sāketa Sutta (SN 48.43) {extrait}
Le Bouddha explique ici quelle est la différence entre les puissances (balas) et les facultés spirituelles (indriyas), puisque leurs énumérations respectives sont identiques.
Pubbakoṭṭhaka Sutta (SN 48.44)
Sāriputta explique qui a besoin de la conviction et qui n'en a plus besoin.
Pada Sutta (SN 48.54)
L'une des facultés spirituelle règne sur les autres.
Patiṭṭhita Sutta (SN 48.56)
Il y a une chose qui, si elle est établie, mène au perfectionnement des facultés spirituelles.
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49. Sammappadhāna Saṃyutta (54 suttas)

[sammā: correct | padhāna: effort] Cette section, traitant de l'effort correct, est constituée de suttas qui existent de manière quasi-identiques dans le Magga Saṃyutta. La seule différence étant qu'il faut remplacer les descriptions du sentier par la définition standard des efforts corrects (qui cette fois n'apparaît qu'une seule fois par sutta), dont on trouve facilement un exemple ailleurs. Pour des raisons de droits de copie, il n'est pas possible pour le moment de publier de suttas provenant de ce saṃyutta, mais il est possible de s'en faire une idée suffisamment précise. Les 12 premiers suttas réitèrent ceux qui sont numérotés SN 45.91 à 45.102. Les dix suivants réitèrent SN 45.139 à 45.148, suivi de 11 suttas réitérant SN 45.149 à 45.160, puis les reprises de SN 45.161 à 45.171, et enfin SN 45.172 à 45.180.







50. Bala Saṃyutta (108 suttas)

[bala: puissance] Les balas sont très similaires aux cinq facultés spirituelles, la différence étant que les balas représentent simplement leur accomplissement, dans le sens où elles sont inébranlables. Ainsi, la formule standard de définition des balas est identique à celle des indriyas spirituelles. Comme dans le saṃyutta précédent, chaque sutta contient une définition standard des cinq balas et a son correspondant dans le Magga Saṃyutta. Toujours pour des raisons de droits de copie, il n'est pas possible pour le moment de publier de suttas provenant de ce saṃyutta, mais il est possible de s'en faire une idée suffisamment précise. Les 12 premiers suttas réitèrent ceux qui sont numérotés SN 45.91 à 45.102. Les dix suivants réitèrent SN 45.139 à 45.148, suivi de 11 suttas réitérant SN 45.149 à 45.160, puis les reprises de SN 45.161 à 45.171, et ensuite SN 45.172 à 45.180. Les suttas suivants reprennent SN 45.103 à 45.114, puis de nouveau SN 45.139 à 45.180 sur une variation peu différente.







51. Iddhipāda Saṃyutta (86 suttas)

[iddhi: succès, pouvoirs supranormaux | pāda: base] Les iddhis deviennent accessibles aux méditants par la pratique de samādhi au-delà du quatrième jhāna et la maîtrise des iddhipādas. Le Bouddha interdit aux bhikkhus et bhikkhunis d'utiliser leurs iddhis pour impressionner ou convaincre les gens, et souligne que la maîtrise de ces pouvoirs n'implique pas la détention d'une authentique sagesse. Les iddhipādas servent également le suprême pouvoir spirituel que constitue arahatta.


Uṇṇābha Brāhmaṇa Sutta (SN 51.15)
Le brahmane Uṇṇābha demande à Ānanda quel est le but de la brahmacariya enseignée par le Bouddha. La conversation dérive ensuite sur la possibilité d'utiliser le désir pour mettre fin au désir.
Vibhaṅga Sutta (SN 51.20)
Un discours détaillé sur le développement des quatre iddhipādas et ses résultats.
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52. Anuruddha Saṃyutta (24 suttas)

Tous les suttas de ce saṃyutta contiennent un exposé concernant les satipaṭṭhānas délivré par Anuruddha.


Bāḷhagilāna Sutta (SN 52.10)
Anuruddha explique brièvement comment il fait pour ne pas laisser les douleurs dues à sa maladie envahir et obséder son esprit.
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53. Jhāna Saṃyutta (54 suttas)

[jhāna: absorption de concentration méditative] Cette section ne contient que des enchaînements répétitifs où l'ont retrouve la définition standard des jhānas accompagnée de divers ornements, comme suit: les 12 premiers suttas réitèrent ainsi ceux qui sont numérotés SN 45.91 à 45.102. Les dix suivants réitèrent SN 45.139 à 45.148, suivi de 11 suttas réitérant SN 45.149 à 45.160, puis les reprises de SN 45.161 à 45.171, et ensuite SN 45.172 à 45.180.







54. Ānāpāna Saṃyutta (20 suttas)

[ānāpāna: respiration] Ānāpānassati, l'attention portée à la respiration, est le sujet de méditation que le Bouddha découvrit par lui-même dans sa jeunesse, et qu'il redécouvrit lorsque, abandonnant les pratiques ascétiques, il décida d'adopter une nouvelle manière de rechercher l'Eveil. Plus tard, lorsqu'il s'isolait pour méditer, c'était souvent pour pratiquer ānāpānassati. Il l'appelait 'la demeure du Tathāgata'.


Ariṭṭha Sutta (SN 54.6)
Ariṭṭha offre une description originale d'ānāpānassati, puis le Bouddha lui expose la technique en détail.
Padīpopama Sutta (SN 54.8)
Le Bouddha expose l'attention portée à la respiration (ānāpānassati) comme la voie qu'il a lui-même suivie pour parvenir à l'éveil, comme un moyen d'accéder à tous les jhānas et à la maîtrise des sensations.
Ānanda Sutta (SN 54.13)
Le Bouddha explique à Ānanda comment pratiquer l'attention portée à la respiration (ānāpānassati), puis comment elle peut servir de structure pour la pratique des satipaṭṭhānas, comment à leur tour ceux-cis servent de structure pour développer les facteurs de l'éveil (sambojjhaṅgas) puis la connaissance correcte et la délivrance.
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55. Sotāpatti Saṃyutta (74 suttas)

[sota: courant | āpatti: entrée] Celui qui a fait l'expérience de sotāpatti est appelé sotāpanna, 'celui qui est entré dans le courant'. Le courant désigne l'octuple noble sentier, et le sotāpanna, par pénétration directe de la réalité du Dhamma, est devenu possédé des huits facteurs du sentier. Sotāpatti est conditionnée par quatre facteurs qui sont exposés dans chacun de ces suttas.


Sāriputta Sutta (SN 55.5) Pali+Français
Le Bouddha demande à Sāriputta de définir quels sont les facteurs menant à sotāpatti (sotāpattiyaṅgas), ce qu'est le courant (sota-), et ce qu'est un sotāpanna.
Mittāmacca Sutta (SN 55.16)
Le Bouddha nous encourage à exhorter nos amis, parents et collègues à développer les facteurs de sotāpatti.
Mahānāma Sutta (SN 55.21)
Le Bouddha explique à Mahānāma qu'au moment de la mort, c'est l'état d'esprit qui a été cultivé tout au long de la vie qui constitue la force directrice, et non l'état de confusion qui peut éventuellement la précéder.
Mahānāma Sutta (SN 55.22)
Le Bouddha explique à Mahānāma quatre choses dont la possession apporte le réconfort de l'ultime sécurité.
Saraṇānisakka Sutta (SN 55.24)
Saraṇāni le Sakka buvait des boissons intoxicantes, mais grâce à l'étendue du temps passé en ayant pris refuge et à une ultime mise au travail, il est devenu sotāpanna au moment de la mort. Le Bouddha explique dans quelle mesure les différents types de nobles disciples peuvent se considérer comme délivrés des existences de souffrance.
Nandakalicchavi Sutta (SN 55.30)
Nandaka le Licchavi se voit exposer les quatre facteurs de sotāpatti, ainsi que quelques autres conséquences de leur possession.
Puññābhisanda Suttas (SN 55.31 à 33) Pali+Français
Trois suttas très similaires exposant les quatre facteurs de sotāpatti, offrant chacun une variation différente sur le dernier facteur.
Nandiya Sutta (SN 55.40)
Description de ce que signifie vivre de manière négligente ou au contraire vigilante, en regard des quatre facteurs d'entrée dans le courant (sotāpatti).
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56. Sacca Saṃyutta (131 suttas)

[sacca: vérité] Cette partie est dédiée à l'exposition des quatre nobles vérités, que le Bouddha plaçait au coeur de son enseignement. Comme beaucoup d'autres, ce saṃyutta se termine par de longues séries de répétitions.


Viggāhikakathā Sutta (SN 56.9) Pali+Français
Les joutes verbales sont improductives et doivent être évitées. Il y a quatre choses dont il est bien plus utile de parler.
Dhamma Cakkappavattana Sutta (SN 56.11)
Le tout premier discours donné par le Bouddha. Il s'adresse à ses cinq anciens compagnons ascétiques. Il y formule succinctement l'essence de son enseignement.
Koṭigāma Sutta (SN 56.22) {extrait}
Sans connaissance des nobles vérités, il ne peut y avoir d'espoir. Mais dans l'affirmative, la délivrance devient possible.
Sīsapāvana Sutta (SN 56.31) Pali+Français
Le Bouddha nous donne une idée de l'immensité de ses connaissances et explique pourquoi il ne nous en révèle qu'une infime partie. On peut également y voir la raison pour laquelle il a toujours choisi la plus grande simplicité et s'est toujours abstenu de fabriquer des systèmes d'explications élaborés, et y remarquer qu'il s'intéresse essentiellement à révéler les étapes initiales de la vie brahmique, les aspects plus profonds de la pratique, qui deviennent naturellement clairs aux pratiquants sérieux, ne requérant que peu d'instructions.
Sattisata Sutta (SN 56.35) Pali+Français
La pénétration des quatre nobles vérités est si précieuse qu'elle vaudrait la peine de payer un prix très élevé.
Vāla Sutta (SN 56.45) Pali+Français
Ānanda fait par au Bouddha de son intérêt pour les activités d'archers de Vesāli, et se fait magistralement remettre dans le droit chemin, tout en se voyant illustrer la subtilité à laquelle on doit parvenir dans la compréhension des nobles vérités.
Chiggaḷayuga Sutta (SN 56.48) Pali+Français
La célèbre analogie de la tortue de mer, illustrant la précieuse rareté de la présente naissance humaine.
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Bodhi leaf